À propos du voile
Par oustaz Traoré Mamadou responsable defac
AJMCI PORT BOUET
À propos du port de voile
Chers sœurs en islam sachez que la femme musulmane et le voile sont indissociable.
depuis de longue date la femme musulmane est connue pour son sérieux, son éducation et aussi son conservatisme. Elle désire toujours garder l’image d’une femme de bonne famille, et faire en sorte que ses voisins ou ses collègues de travail n’aient rien à dire a propos de sa réputation. Pour la femme musulmane moderne, le fait d’avoir des contacts avec les hommes ne représente pas de mal, tant que cela reste dans le cadre de la vie professionnelle.
Le voile, ou hijab, est un des devoirs divins qui préserve la réputation de la femme musulmane ;
Loin d’être un code juridique ou un traité du licite et de l’illicite, le Coran est avant tout une incitation à une nouvelle manière d’être au monde et de faire émerger le Divin dans sa propre existence :
« Dieu fait descendre le plus beau des messages : un Ecrit harmonieux en ses déploiements. Ils en ont la peau qui frissonne, ceux qui craignent leur Seigneur ! Mieux : elle s’attendrit ainsi que leur cœur au Rappel de Dieu. – Telle est la guidance venue de Dieu : Il en guide celui qu’Il veut ; celui qu’Il égare ne trouve pas de guide »
(Coran 39, 23).
Ce qui est entendu comme « voile », dans la Révélation, recouvre plusieurs significations avec à chaque fois un mot approprié. Il y a tout d’abord ce que l’on nomme : jilbâb, khimâr ou thaûb, selon les versets et circonstances, et qui se rapportent à la tenue vestimentaire féminine. Il y a d’autre part la notion de hijab qui n’est pas un vêtement mais – et cela concerne aussi bien les hommes que les femmes – qui est en rapport avec le souci de préserver, de cacher et de voiler.
Voyons d’abord ce qui se rapporte à la tenue vestimentaire de la femme :
« Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles et aux femmes des croyants de se couvrir de leurs voiles (jalâbibihinna), c’est pour elles le meilleur moyen de se faire connaître et de ne pas être offensées… » (Coran 33, 59).
Le mot « jilbâb » (plur. jalâbih) vient de la racine j-l-b qui signifie « tirer », et désigne un pardessus
« tiré » sur la robe.
Dieu dit également :
« Dis aux croyantes de baisser leurs regards, d’être chastes, de ne montrer que l’extérieur de leurs atours, de rabattre leurs voiles (khumur, sing. khimâr) sur leurs poitrines , de ne montrer leurs atours qu’à leur époux…
Dis leur encore de ne pas frapper le sol de leurs pieds pour ne pas montrer leurs atours cachés. »
(Coran 24, 31).
Le mot « khimâr » vient de la racine kh-m-r qui veut dire « couvrir » (de là aussi khamr, boisson alcoolisée qui couvre les sens et l’intelligence normaux de l’individu ivre) . Ce verset instaure une nouvelle attitude de décence en public plutôt qu’il n’impose de voiler le visage des femmes.
« Il n’y a pas de faute à reprocher aux femmes qui ne peuvent plus avoir d’enfants et qui ne peuvent plus se marier, de déposer leurs voiles (thiyâb, sing. thaûb habit, vêtement), à condition de ne pas se montrer dans tous leurs atours ; mais il est préférable pour elles de s’en abstenir… » (Coran 24, 60).
Concernant ce vêtement proprement dit, il n’est donné aucune précision quant à la nature du tissu, son coloris, son genre, sa coupe, etc. Il est seulement indiqué la manière dont il doit être porté : rabattu, afin de ne pas montrer ni révéler les atours ou agréments féminins. Seule la décence, la réserve et finalement le vêtement de Crainte révérencielle de Dieu, qui seul donne la juste orientation et le discernement, est demandé. Ceci ne s’obtient pas par l’uniformisation du comportement et de l’habillement, car chaque situation sociale demande une réponse adaptée où le discernement, c’est à dire le respect d’autrui et non pas simplement notre simple identification, est la principale qualité.
qu'Allah nous donne la bonne compréhension
Votre serviteur oustaz Traoré Mamadou el amin
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