Par oustaz Traoré
(département de la formation et de l'action culturelle) Ajmci poproposrt bouet responsable du defac
À de la sincérité dans l'amour d'Allah et de son prophète (SAW)
Il t'est sûrement arrivé, cher lecteur, d'avoir connu des sensations de pur bonheur et joie, et
bien, c'est également ce que les Compagnons de l'Envoyé d'Allah -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa
sallam- ont ressenti lorsqu’un homme lui posa une question et qu'il donna une réponse qui
apaisa leurs cœurs et fit rayonner leurs âmes. Quelle était donc cette question et quelle était
cette réponse ?
L'imâm Al-Bukhârî -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- et l'imâm Muslim -qu’Allâh lui fasse
Miséricorde- rapportent dans leurs sahîh-s qu'Anas Ibn Mâlik a dit : « Un homme nous
arrêta à la porte de la mosquée alors que l'Envoyé d'Allah -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa
sallam- et moi nous apprêtâmes à sortir.
Il dit : « Envoyé d'Allah, quand aura lieu l'Heure [dernière] ?
« Et qu'as-tu préparé en vue de cet événement ? » lui demanda le Prophète -sallâ l-Lahû
‘aleyhi wa sallam-.
« En prévision de cet événement, je n'ai pas accompli beaucoup de prières, ni beaucoup
de jeûne, ni beaucoup d'aumônes, mais j'éprouve de l'amour pour Allah et pour Son
Envoyé, lui répondit-il. »
Et l'Envoyé d'Allah de conclure : « Tu seras réuni avec ceux que tu as aimés ».
Il est rapporté selon une autre version de ce hadith qu'Anas -qu’Allâh l’agrée- a dit : « Après
notre conversion à l'Islam, jamais une chose ne nous a autant réjouis que la parole
suivante du Prophète -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam- : « Tu seras réuni avec ceux que tu
as aimés ». »
Pourquoi les Compagnons se sont-ils réjouis de ce hadith, en cette intensité, au point
d'affirmer qu'après la joie que leur avait procurée leur entrée en Islam, il n'y avait pas de
chose qui leur était plus réjouissante que ce hadith ?
Sais-tu cher lecteur pourquoi ? ...
Ils se sont réjouis de cette nouvelle parce qu'ils venaient d'apprendre que par la sincérité dans
l'amour pour Allah et pour Son Envoyé, le serviteur peut atteindre un degré de mérite qu'il est
rare d'atteindre par les œuvres.
Souvent, l'œuvre du serviteur est entachée de défauts et d'omissions et est sujette au
relâchement, alors que s'il concentre dans son cœur un amour sincère, pur et durable pour
Allah et Son Envoyé, cela compense ce qui est imparfait dans son œuvre et l'élève aux hauts
degrés de mérite qu'il n'espérait pas atteindre par ses propres moyens.
Grâce à l'amour, les œuvres mineures grandissent et le simple effort est béni ; ne peuvent s'en
passer ni le serviteur actif qui l'emporte par les œuvres de bien, ni celui qui s'en tient à un
juste milieu. C'est pourquoi lorsqu' Anas -qu’Allâh l’agrée- citait ce hadith, il disait : « Pour
ma part, j'aime Allah, Son Envoyé, Abu Bakr et ‘Umar. J'espère être avec eux quoique
je n'aie pas accompli les œuvres qu'ils avaient accomplies
Votre serviteur oustaz Traoré