Depuis longue date la femme arabe est connue pour son sérieux, son éducation et aussi son conservatisme. Elle désire toujours garder l’image d’une femme de bonne famille, et faire en sorte que ses voisins ou ses collègues de travail n’aient rien à dire a propos sa réputation. Pour la femme arabe moderne, le fait d’avoir des contacts avec les hommes ne représente pas de mal, tant que cela reste dans le cadre de la vie professionnelle.
Le voile, ou hijab, est un des devoirs divins qui préserve la réputation de la femme musulmane ; car la femme sait très bien que le look joue un rôle très important pour représenter sa personnalité, tout comme elle sait que celle qui s’exhibe avec une tenue attirante risque des agressions non seulement verbales, mais aussi physiques.
Pour la femme musulmane croyante et pieuse, le port du foulard est loin d’être un étouffement. Il a été ordonné par Allah parce que l’Islam considère la femme comme étant une perle qu’il faut préserver précieusement.
Le voile ainsi le vêtement couvrant le corps de la femme doit cacher ses attraits.
Depuis l’apparition de l’Islam, la tenue de la femme arabe a connu plusieurs visages et a traversé plusieurs modèles de couture suivant la mode ou d’autres conditions. Les Algériennes, par exemple, ont utilisé le hayek mrama (un tissu blanc qui sert à couvrir tout le corps), la djellaba (de différente couleurs), le tisernes au sud, ou le mlaya (tenue noir pour exprimer la haine suite au décès de Salah Bey).
Pour conclure, le foulard n’est, somme toute, qu’un look obligatoire qui laisse la musulmane vivre sa vie quotidienne en toute sécurité. Pour une femme pieuse, son port ne la gène nullement, car elle le porte sur sa tête et non sur son esprit